Soutenance de thèse : Kokou Somabe
Soutenance de thèseThèse de gestion
Titre : "Justice environnementale et compromis pour le bien commun. Gestion d’un conflit environnemental local des aires protégées au Togo"
dirigée par Monsieur Guillaume DELALIEUX et Monsieur Mohamed NACHI
Cotutelle avec l'université "Université de Liège" (BELGIQUE)
Composition du jury proposé
M. Guillaume DELALIEUX, Université de Lille, Directeur de thèse
M. Mohamed NACHI, Université de Liège, Directeur de thèse
M. Marc PONCELET, Université de Liège, Examinateur
M. Essè Aziagbédé AMOUZOU, Université de Lomé, Rapporteur
M. Abdallah ZOUACHE, IEP Lille, Examinateur
M. Minkilabe DJANGBEDJA, Université de Lomé, Rapporteur
Résumé
Cette thèse contribue aux réflexions sur la justice environnementale, en se plaçant sous le prisme peu
exploré de la notion du compromis en lien avec celle du bien commun, en matière de gestion des aires
protégées en Afrique. A cet effet, notre étude s’est fondée sur l’affaire de restauration des aires protégées au Togo, « dite affaire PRAPT ». Pour ce faire, nous avons noté les envers des mécanismes de création et de gestion des aires protégées, au Togo, témoignant des problèmes tant sociaux qu’environnementaux orchestrés par les politiques environnementales, dans le contexte post-colonial africain. Dans leurs luttes pour une justice environnementale, la population riveraine se trouve de façon permanente en conflit avec les autorités et les promoteurs des aires protégées (AP).
Précisément, cette affaire a fait l’objet de nos enquêtes et s’intéresse aux enjeux et pistes de résolution des problèmes environnementaux, dans la perspective de la justice environnementale, au Togo. Dès lors, le travail repose sur la question de départ suivante : Une politique de gestion environnementale serait-elle juste, quand elle se trouve à l’encontre des intérêts et valeurs des communautés locales ? Ainsi, cette étude a décrypté les enjeux et les pistes de résolution par rapport aux problèmes environnementaux, au Togo. La thèse trouve qu’une politique environnementale juste nécessite des compromis prenant en compte les intérêts et valeurs défendus par les différentes parties, sans « inégalité ou injustice sociale ». Dès lors, cette thèse propose d’introduire la notion de
compromis, en tant que mécanisme pragmatique de résolution de conflits, de coopération et de construction du bien commun, dans le champ de la justice environnementale.
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