Julien Talpin, Hélène Balazard, Marion Carrel, Samir Hadj Belgacem, Sümbül Kaya, Guillaume Roux - L'épreuve de la discrimination - Enquête dans les quartiers populaires

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PUF, 2021 Hors collection / Discipline : Sociologie et Sciences de l’éducation

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AUTEURS

Julien Talpin est chercheur au CNRS et co-directeur du GIS Démocratie et Participation. Ses recherches portent sur l’engagement dans les quartiers populaires. Il est notamment l'auteur de Community Organizing. De l’émeute à l’alliance des classes populaires aux Etats-Unis (Raisons d’agir, 2016).

Hélène Balazard est chargée de recherche à l'Université de Lyon, ENTPE. Elle est l’autrice de Agir en démocratie (L’Atelier, 2015).

Marion Carrel est professeure de sociologie à l'Université de Lille. Elle a notamment publié Faire participer les habitants (ENS éditions, 2013).

Samir Hadj Belgacem est maître de conférence en sociologie à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne.

Sümbül Kaya est chercheure en science politique à l'Institut Français d'Etudes Anatoliennes.

Anaïk Purenne est chargée de recherche à l’Université de Lyon, ENTPE. Elle est titulaire de la chaire UNESCO Politiques urbaines et citoyenneté.

Guillaume Roux est chercheur FNSP à Sciences Po Grenoble.

Résumé de l'ouvrage

La France n’a pas pleinement pris la mesure de l’ampleur du racisme et des discriminations qui la traversent. Des millions d’individus subissent au quotidien micro-agressions et stigmatisation, voient leurs opportunités d’ascension sociale entravées, leur espérance de vie écourtée. À partir d’une enquête inédite dans plusieurs quartiers populaires en France, mais aussi au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, cet ouvrage analyse les conséquences du déni qui entoure les discriminations : dépression, exil, repli sur soi… Face au drame silencieux qui s’opère sous nos yeux, c’est une invitation à une prise de conscience collective. Paradoxalement, l’expérience des discriminations peut aussi nourrir des compétences et savoir-faire nouveaux, développer la capacité à agir des habitants des quartiers populaires qui se lèvent face aux violences policières, se mobilisent dans des associations ou investissent les partis politiques. On assiste ainsi peut-être à l’émergence d’une nouvelle génération militante, engagée pour l’égalité.